Peintre surréaliste belge 1897-1994Il se représente souvent dans ses tableaux , comme un personnage égaré par rapport à la scène qu'il représente.
Le savant, avec ou sans tablier, est Otto Lidenbock, héros de Jules Verne.
La femme est omniprésente, sans guère de variantes, presque toujours nue, muette, esquissant un geste. Sorte de synthèse entre l'Eve charnelle et la Vierge.
Le climat est créé par le décor, avec des anachronismes contribuant à l'Atemporalité et à l'Intemporalité.
L'homme au chapeau melon.
La lampe à pétrole, souvent éteinte ; elle représenterait la chaleur du foyer de ses tantes à Wandre.
Le thème de la mort, avec beaucoup d'angoisse, de peurs.
Beaucoup de temples "à cause de mon professeur de poésie qui me les a fait aimer". La nécessité de représenter suffit, et cet aspect est surréaliste.
Le squelette, qui parfois s'anime et devient acteur à part entière.
Les trains et les gares, simplement parce qu'il les trouvait beaux. Notons que trains et femmes sont très rarement associés.
Le nœud de tissu dans lequel on a voulu -à tort- voir la représentation du sexe féminin.