Que du bonheur en barre…. A croquer sans modération !1ère party => On the Road again !Malgré les problèmes de terrain, la tawa justement nommée “Feria Elektronika” a finalement lieu à partir de vendredi soir. Après une longue journée de préparation (nourriture, eau, vêtements chaud et froid…), nous attendons l’info avec impatience. C’est à 20h qu’elle se débloque. Une voix modifiée nous conduit jusqu’à Graus, un peu avant Huesca. Pas moyen d’attendre, on charge le camion et c’est party !
La route est longue… surtout en poid lourd. Gauche, droite, gauche, droite. Traversée du tunnel de Bielsa. Fuites, fissures et aucune sortie de secours. La lumière au bout est une vraie délivrance. Arrivée à Graus il nous faut maintenant trouver une base nautique. Seulement nous ne parlons pas beaucoup espagnol et il n’y a aucune indication. Merci aux espagnols qui nous indiqueront la route jusqu’à la teuf. Une petite donation, et nous suivons le chemin de terre pour trouver une place. Nous nous garerons au bout dans une sorte de place naturelle abritée par les nombreux arbres. Il est maintenant l’heure de se reposer avant de faire la fête…
2ème party => Mange et danse… c’est expérimental !Réveil vers 8h du matin.
Petit déjeuner à base de thé, de fromage, et de gâteau au chocolat. Allons promener les chiens et découvrir le paysage. La teuf se passe au bord d’un immense lac, entourée par des arbres plus tortueux les uns que les autres. Le paysage est magnifique et il nous assure un sourire aux lèvres pour le reste de la journée.
Nous allons en suite retrouver les autres qui ont installé leur campement plus loin. Ils nous racontent leur nuit en nous expliquant que le son n’était pas terrible. Ça le lac s’est chargé de nous l’apporter jusqu’au camion puisque c’est ce qui nous a bercé. Nous allons vérifier cela par nous même. Le soleil est de plus en plus présent dans le ciel et de plus en plus en chaud. Je n’en reviens toujours pas du site qui est décidément magnifique. Sur le chemin nous voyons un poids lourd apparemment conduit par des filles qui est encré dans le sol. Elles ont sûrement dû vouloir se rapprocher de l’eau…
Arrivée vers les sons.
Le premier est un petit son avec de la déco assez amusante. Statues grecques et cartons illustrés par Dran. Pour l’instant il claque trip-hop, un son à la Puppet Mastaz.
On va voir le prochain qui est trop près du premier puisqu’il le couvre rapidement et qui envoie de la drum. Petite session danse et surtout photos. La déco est terrible. Made by Dran toujours et droïdes dansant.
Derrière des camions, et encore de la déco.
Retour vers les sons et encore une session danse avant de retourner au campement. Il fait de plus en plus chaud et la bâche est vraiment bien venue.
Après un délire entre potes, on remplie deux bouteilles d’eau pour repartir. Ayant vu pleins de couleurs sur le dance-floor (Ah oui c’est vrai on est pas en France !) j’enfile mon boa jaune fluo, attrape mes chaînes et c’est party pour une session danse.
Sur le chemin on rencontre Virgile. C’est un traveller avec un sourire immense qui, assis à l’entrée de son camion, surveille un sceau rempli de beignets. Il nous explique que ce sont des beignets aux fleurs d’acacias.
« Goûtez c’est gratuit ! »
Je lui en mange au moins 3 ou 4. C’est très bon, croustillant et on sent bien le goût de la fleur.
Après l’avoir remercié nous repartons.
Le son a changé depuis le matin. Le petit est break et le deuxième… expérimental. Impossible de danser là-dessus. Autant retourner au campement.
3ème party => Sonrisa, Musica y Agua.Un peu plus tard dans l’après-midi on retourne au son. Une copine venue avec ses Skeuds voudrait mixer sur un des deux murs. Elle demande au premier en leur annonçant tout sourire que son set va faire concurrence au gros son d’à côté. Ils acceptent. Nous voilà party chercher tout le matériel. Mais lorsqu’elle revient, c’est un autre gars qui joue et il refuse de lui céder la place. Tant pis, allons voir à l’autre. Finalement un ping-pong est accepté. J’en raterai d’ailleurs une party puisque je ramène le PC au camion.
Enfin ça envoie et nous voilà tous sur le dance-floor. Hardcore mélodique ou hardtek galopante, nous allons danser pendant un bon moment.
A force de regarder le paysage et surtout l’eau, j’ai trop envie de me baigner. Surtout qu’il y en a qui ne se sont pas fait prier ! Avec des copines, nous partons au bout de la presqu’île où règne un vieil arbre tortueux. Pleins de gens sont là, couchés ou assis, émerveillés par les montagnes qui se reflètent dans une eau claire et scintillante.
On enlève les chaussures et les chaussettes pour se rafraîchir les pieds. C’est si agréable…
La journée s’écoule ainsi. Sans que je ne me dise une seule fois que je regrettais de ne pas être allée au flof de Chavannes.
4ème party => Les étoiles dansent aussi sur le rythme de la techno !
Nous entamons la soirée, et avec, la fraîcheur. La nuit tombe vite en Espagne et il faut rapidement ré enfiler sweats à capuches et autres vêtements chaud.
Il y a de plus en plus de monde.
Niveau musical, on dirait que la nuit annonce un karaoké géant.
« C’est la salsa du démon »
On croirait écouter la radio ! ça nous laisse le temps d’aller chercher le kerdane au camion afin de se faire une petite session feu. On embarque aussi la vodka et hop !
Sur le chemin les rencontres fusent. Moi qui me plaignais de n’avoir vu que des français toute la journée et peu d’étrangers, je me retrouve à parler anglais avec une italienne, et espagnol. Les stands ont poussé de partout dans l’après-midi. Il y a des colliers, un stand de Tékita, et même un stand de prévention. C’est Aides Toulouse. Je m’arrête discuter avec eux de Korzéame et de déco préventive. Echange de numéro, prise de contact pour la suite.
Le son s’est nettement amélioré. Le break résonne. Il y a de nouvelles visus sur les deux sons.
Au petit matin A6tematik vient nous dégourdir les pattes.
5ème party => Partir un jour…Retour au campement. Dernière petite balade. Tout comme au début de la soirée, le premier son est en pleine crise d’adolescence et envoie du Chantal Goya et autres génériques de dessin animé.
Je commence vraiment à avoir mal aux jambes. La vodka finit, j’ai du mal à tenir debout. Je retourne donc au camion. Sur le retour, rencontre avec un mec qui s’amuse à empiler des pierres et les prendre en photo. Du Land art dans un tel paysage… quelle bonne idée !
Pendant que j’étais party, un petit son s’est monté juste à côté de là où nous sommes garés. Nous qui voulions être tranquille… En plus ils envoient de tout, mais à la suite et sans aucune transition. Passer du speedcore, à l’ambient, au break puis à la transe sans évolution logique c’est vraiment désagréable à entendre. On décide donc d’aller voir si le chemin est dégagé pour pouvoir partir. Sur le chemin on voit un énorme camion anglais vraiment space qui essaie de se sortir de son emplacement. Il y arrivera après avoir défoncer 1 ou 2 arbres. Les gamins courent derrière :
« Mummy, Daddy you let me here! »
Crie une petite fille.
Nous suivons son aventure. Cela nous permettra de constater que nous ne pouvons pas partir maintenant. Des camions se sont garer en travers à l’entrée du site et les empêche de passer.
Bon, je crois que nous allons partir demain. Bizarrement cela ne nous dérange pas le moins du monde… Il est temps de dormir. Après avoir fait baigner le toutou, je vais me coucher et malgré les expériences musicales de nos voisins, j’arriverai quand même à m’endormir.
Départ le lendemain vers 10 h, des souvenirs pleins la tête et le sourire aux lèvres tellement nous sommes heureux d’avoir passé un tel week-end.
La France est en régression au niveau de l’ambiance des soirées et nous en avons eu une nouvelle fois la preuve ce week-end.
@+ on da forum !
NeKo...#Les Enfants des Spi ne sont pas Morts, mais Beaucoup ont Quitté notre Pays…#